Choix du vehicule

Et voilà nous nous sommes lancés dans la construction d’une van de camping. L’idée nous est venue il y a quelques années bien avant que ce soit tendance. Nous avons réalisé que nous ne partions pas si souvent que ça en camping parce que ça impliquait beaucoup de préparation. Notre matériel de camping étant rangé dans le toit du garage, cela demandait quand même assez d'efforts à chaque fois. L'été où nous avons fait le plus de camping est celui où nous avons eu au moins une demi journée de pluie à chaque fois. Donc nous avons dû réouvrir la tente et nettoyer les bâches humides à chaque retour. C'est ce qui nous a convaincu de construire quelque chose. Nous avions aussi statué que la roulotte et/ou motorisé n’était pas pour nous car nous voulions conserver un côté plus rustique à notre installation.

Il fallait donc choisir un véhicule. Ce fut quand même assez complexe car nous avons un abri d'auto qui nous limite dans la hauteur disponible. De plus, François étant quand même assez grand, il voulait avoir le véhicule avec l'intérieur le plus spacieux possible. François a donc étudié les dimensions intérieures de toutes les van sur le marché. Le modèle qui a été sélectionné est le Promaster toit bas. Le modèle haut aurait été parfait pour que François puisse circuler sans se pencher mais malheureusement il ne passait pas sous le car port. Notre entrée a la largeur d’un seul véhicule donc la van doit pouvoir passer facilement car nous aurons à la déplacer souvent.

Nous voulions aussi le modèle le plus long possible pour des raisons évidentes. Le promaster modèle bas se fait en deux longueurs, soit 118 et 136 pouces. Ce modèle aussi avantageux car il est économique, sa mécanique n’est pas très compliquée et les pièces sont facilement accessible dans tous les garages, ce qui n’est pas le cas du modèle Mercedes. Un autre avantage du Promaster est que l’intérieur est très carré, ce qui rend la construction de l’intérieur plus simple et agréable.

Donc la marque et modèle ayant été sélectionné, ce fut à mon tour de passer du temps sur Internet pour trouver la perle rare. Nous avions déterminé un budget pour la van, et j’ai commencé à magasiner sur Kijiji et Marketplace. Il faut comprendre que ce sont des véhicules de compagnies utilisés pour le transport, donc la majorité des véhicules usagés à vendre se trouvent en Ontario près de Missisauga, ville industrielle par excellence! Il y en a très peu au Québec, et souvent le prix est un peu plus élevé à cause de la rareté des véhicules disponibles (et probablement aussi à cause de la difficulté à immatriculer un véhicule ontarien). De plus, les véhicules qui se vendent à un prix rasionnable sont souvent réservés dans les minutes qui suivent leur affichage en ligne.

Les toits bas étant plus rares, j’ai passé pas mal de temps à chercher. Comme pour tout magasinage qui se fait sur internet, nos critères se sont modifiés au fil de nos recherches. Nous voulions avoir la caméra de recul, et François voulait avoir le cruise control (régulateur de vitesse en français...). Nous avions aussi déterminé un kilométrage approximatif. Finalement nous avons opté pour une van avec un peu plus de kilométrage que prévu mais qui était plus récente. Nous avons trouvé notre perle à Toronto. C’est un 2017 avec 140 000 km, mais comme c'est un véhicule d’une compagnie qui couvre beaucoup de territoire il a probablement fait majoritairement de l’autoroute.

Nous savions que de la rapatrier au Québec serait compliqué. Il faut que le véhicule passe l’inspection dans un garage autorisé SAAQ et nous devions l’immatriculer en temps de Covid-19, tout cela dans un délai qui ne dépasse pas les 10 jours de transit. Ce fut assez stressant car notre van n’a pas passé l’inspection au premier essai. La porte du côté conducteur ouvrait un peu trop grand. Nous avons du commander un ''door check'' chez le concessionnaire pour la changer le lendemain matin. Ensuite j’ai du retourner au garage (qui est à Drummondville) pour finaliser l’inspection et avoir le document nécessaire pour immatriculer le véhicule.

Tant qu’à être à Drummondville, aussi bien aller au bureau de la SAAQ à Acton Vale. C’est sur mon chemin. J’allais apprendre que je devais payer la TVQ sur le véhicule. Comme nous avions payé la taxe provinciale de l’ontario, je devrai demander un remboursement par la suite au Ministère du revenu. Bon, ok. Par contre, la succursale d’Acton Vale ne prends pas les cartes de crédit et ma carte interac n’autorise pas une transaction de ce montant. J’ai donc du aller au comptoir de la caisse polulaire à côté au grand dam des gens qui faisaient la file à cause de moi. Je ne suis pas non plus tombée sur le pogo le plus dégelé de la boîte car la dame n’arrivait pas à faire la transaction. C’est une autre personne qui est venue lui prêter main forte et s’occuper d’immatriculer mon véhicule. Mon pogo m’obstinera plus tard de m’avoir remis un document qu’elle ne m’avait pas remis mais je vous épargne la saga…

Parlant de boite, je dois vous confier d’avoir surnommé notre van ‘’La boîte à caresse’’ en l’honneur des vans capitonnées des années 70. Je suis consciente que notre van n’aura pas toutes les composantes nécessaires pour mériter cette appellation mais ce sera tout de même son surnom.

Notre van maintenant immatriculée et stationnée dans l'entrée, nous pouvions donc commencer les travaux.

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